16 ans plus tard !

mardi 27 avril 2010

OK.GENERIQUES.KO

Si vous cherchez sur la toile une information sur les génériques commercialisés en Suisse, vous avez de fortes chances de retomber sur le site okgeneriques.ch. Il fut un temps où notre société faîtière investit sur ce site capacités intellectuelles et financières, OFAC à l'appui. Avec de savantes explications, on nous expliqua alors que nous allions devoir choisir pour nos clients le meilleur générique à l'aide de l'expertise de cette même société faîtière, site rx-generics.ch à l'appui. Je me souviens aussi de ce dernier site qui avait estimé la qualité des génériques...  au poids des dossiers d'enregistrement que les fabricants de génériques avaient bien voulu fournir à "nos" experts... Occupé à l'actualisation de notre site internet, j'ai eu la curiosité d'aller voir le devenir de ces deux sites. Mal m'en prit et je découvris que tous étaient KO.

Confirmation j'ai alors reçu de pharmaSuisse qui m'a tout d'abord appris que ces sites n'étaient plus mis à jour, ce que à quoi je répondis en leur suggérant, sinon de les fermer, tout au moins de faire aboutir les requêtes envoyées à ces adresses sur une simple page expliquant la triste fin des ambitions de notre société professionnelle et orientant éventuellement l'internaute dépité vers un site adéquat encore actif. En effet si vous tentez d'aller sur ces sites, vous arrivez sur des pages qui tournent en boucle ou ne mènent à rien. Je reçus alors la réponse suivante que je vous  livre in extenso.


Bonjour, Malheureusement les sites www.rx-generics.ch et www.okgeneriques.ch n’existent plus depuis été 2008 et on a informé en 2008 sur ce thème. Si vous êtes pharmacien et membre à pharmaSuisse, vous trouvez toutes les informations sur notre site (à voir...). Sinon, vous pouvez contacter des autres sites, par ex. www.helsana.ch, www.generika.cc, www.pro-generika.ch Meilleures salutations.


Je passe sur la signature de mail mais dois-je vous expliquer pourquoi j'aurai de la peine à envoyer mes clients vers le site d’Helsana ! En tout état de cause je dois aussi constater que la pseudo-expertise pharmaceutique est bel et bien enterrée. Il ne reste qu'une conclusion à transmettre à nos clients :
 Si vous voulez choisir un générique, choisissez le moins cher et pour ce faire, entre le site allemand-suisse generika de manipulation mal commode, une entrée directe sur le site d'Helsana qui vous proposera au passage 3 excellentes pharmacies de vente par correspondance et un fabricant non moins excellent - à ce propos il faudra qu'on en reparle de Spirig... – et le site www.pro-generika.ch , tout aussi lié à Helsana que le premier, nous vous recommandons clairement ce dernier, le meilleur pour retrouver rapidement le meilleur générique, donc le moins cher ! 


En attendant, nous allons nous permettre de faire l'impasse sur notre propre site de toute adresse y relative.

dimanche 25 avril 2010

La politesse, une arme contre les conflits

Ce qui agace le plus un employé australien au bureau? L’égoïsme. Si un collègue va se chercher une boisson sans lui en proposer une, c’est pour l’Australien un manque de politesse évident. Que ce même collègue hurle des insanités parce que la photocopieuse est encore bloquée, en revanche, l’Australien s’en fiche. Un Japonais, lui, serait outré. Les plus sensibles à l’étiquette s’avèrent être les Britanniques, qui eux-mêmes pensaient que les Japonais étaient les plus tatillons. 
Et dans les bureaux helvétiques? Angelo Vicario, psychologue, sociologue, relève pour sa part qu’en Suisse le savoir-vivre est globalement bien observé. Mais tout n’est pas rose, nuance le spécialiste. «Les entorses au savoir-vivre, lorsqu’elles ont lieu, sont plus feutrées, indirectes. On ignore, on évite. Et il n’y a rien de pire pour une personne que de se sentir ignorée.» 
Le quotidien gratuit 20 minutes a sondé ses lecteurs par le biais de son site web, au sujet de leur susceptibilité au travail. Avec 76% des avis, «ne pas dire bonjour» arrive en tête des comportements mal perçus. Selon Annabelle Utelli, «c’est effectivement une des choses à laquelle mes clients sont toujours extrêmement sensibles. Dire bonjour, c’est la base de la correction, tout comme être souriant. Coûte que coûte, même si l’on est de mauvaise humeur, et même si la personne en face ne répond pas.» La spécialiste souligne aussi qu’en matière de bienséance, les Romands sont très préoccupés par les bonnes manières et le savoir-vivre à table. 
Il existe toutefois un ennemi très contemporain de la courtoisie: le bureau paysager, (en anglais open space), cet espace de travail sans séparations distinctes où chacun entend l’autre. «Il est assez répandu en Suisse, particulièrement dans le secteur privé, remarque Annabelle Utelli. C’est un milieu très fatigant, difficile à vivre et néfaste pour la politesse.» Franziska Tschan est du même avis et pense que le bureau paysager rend «impoli par stress et circonstances. D’ailleurs, cela contribue à réduire la hiérarchie. En l’effaçant, on efface aussi peu à peu les actes élémentaires de politesse.»
Différences régionales
Franziska Tschan remarque quelques nuances d’un côté et de l’autre de la Sarine. «Par la langue, les Alémaniques sont moins enclins à couper la parole. Les Romands le font plus, à la télévision par exemple. Les relations en Suisse alémanique s’avèrent plus feutrées, en définitive. Ce qui est un «mémo» en Suisse alémanique est une «directive» en Suisse romande. Tout comme à Zurich, on est «invité» à une séance, alors qu’à Neuchâtel on y est «convoqué». Des études autour des apprentis ont également montré qu’en Suisse romande la distance de pouvoir avec la hiérarchie est plus établie.»
Et si la politesse au travail n’était qu’une perte de temps? «La perte de temps, ce sont les conflits, rétorque Franziska Tschan. Etre poli entre collègues, c’est investir finalement peu de temps pour éviter une spirale d’incivilités. L’impolitesse engendre l’impolitesse. Un conflit ne se développe pas seulement à cause d’un désaccord, mais surtout à cause d’un climat dégradé.»
«Il convient de développer dans l’entreprise un style relationnel que j’appellerai tout simplement de la politesse, confiait récemment Boris Cyrulnik, psychiatre et éthologue, au magazine L’Expansion. Je suis toujours frappé par les rapports au travail dans des pays comme le Québec, la Suède ou la Finlande. Les relations sont courtoises et efficaces. Chacun fait très attention à ne pas froisser son interlocuteur, à dire les choses sans pour autant humilier.»
Tout ceci relève d'une réflexion menée par Benjamin Luis pour le journal Le Temps le 20 février 2009. Ce texte me semble plein d’enseignement pour notre vie quotidienne à l’officine, pas nécessairement pour vous dont je connais le tact et la politesse naturelle, mais il me semble que nos collaborateurs pourraient parfois méditer ces quelques lignes pour modérer au mieux leurs rapports avec leurs propres collègues.


mercredi 21 avril 2010

Gare au Gory !



J'ai découvert à Pharmagora une BD sympa et gentil-tout-plein où deux confrères et néanmoins concurrents setrouvent mêlés à la quête du Graal
au lieu de poursuivre tranquillement leurs journées...à la pêche !



A feuilleter à la broche, cet été !







LA PHRASE DU JOUR!

-Maman ils volcan les avions?
-Ben le jour où les nuages vont des cendres!!

Mise à jour


Les copistes n'arrêtent pas !




mardi 20 avril 2010

Les belges passent à l'acte

Eh oui ! Les belges viennent d'adopter l'acte pharmaceutique en lieu et place de leur marge en pourcentage du prix de vente et ils l'ont fait un 1er avril !

Une rémunération à l'acte, cela vous rappelle quelque chose ? Nos confrères font déjà des envieux en France dont les pharmaciens pensent aussi adopter ce mode de rémunération que nous expérimentons depuis près de 10 ans. A en croire nos confrères, leur situation devenait intenable tant les prix des médicaments se sont effondrés ces dernières années.

Ainsi un honoraire fixe de 3,88 euros leur est désormais accordé sur chaque emballage délivré. Une marge économique de quelque 6 % du prix usine est maintenue sur chaque emballage, le taux étant légèrement plus élevé pour les emballages plus couteux. Ces deux composantes sont par contre intégrées dans le prix du médicament et donc de la facture du pharmacien et c'est la première différence et non des moindres avec le système auquel nous avons eu droit. Seuls des honoraires liés à des actes particuliers (exécution d'une ordonnance exprimée en DCI par exemple) sont facturés en sus du prix du médicament.

Les nouveaux honoraires ainsi déterminés devraient représenter 80 % du revenu du pharmacien, et la marge économique seulement 20 %. Une neutralité budgétaire est escomptée au final et le gain ou respectivement la perte escomptée pour les officinaux selon la structure de leur chiffre d'affaires ne devrait pas s'écarter de plus de 2 % de la situation actuelle.

Une seconde différence avec notre système mérite aussi d'être relevée. La marge accordée aux grossistes répartiteurs a été également revue en fonction du prix usine des médicaments distribués. Cette marge, à la différence de la solution helvétique, a été négociée et fixée de manière totalement indépendante des marges des pharmacies. Pas de risque pour nos confrères de voir leur marge dépendre de la gourmandise de leurs grossistes.

Une troisième et dernière petite différence, mais non des moindres: La participation de l'assuré au coût du médicament est calculée sur le prix usine du médicament et non pas sur les honoraires ou la marge économique revenant au pharmacien. Cette participation apparaît en clair sur la facture émise par le pharmacien mais le rôle du pharmacien est reconnu comme tel et son revenu n'est pas imputé au patient. Ce dernier pourra par contre émettre ses souhaits pour modérer la participation qui lui est demandée, par exemple en ayant recours à un générique. Mais c'est bien sur le choix du médicament ou de son générique qu'il est amené à discuter et en aucune manière sur le travail de son pharmacien qui est rémunéré par les assurances sociales et sur lequel il ne paie pas même de participation !

Je ne sais pas s'ils se sont inspirés des expériences helvétiques pour concocter leur rémunération à l'acte mais si c'est le cas, ils ont compris beaucoup, nos amis belges !

lundi 19 avril 2010

La langue de bois, un langage universel

Puisque nous n'avons pas eu la chance de pouvoir nous inscrire dans une Ecole Nationale d'Administration, nous nous contenterons de lui emprunter un extrait de son programme. Retrouvez le en cliquant sur le titre de ce message.

dimanche 18 avril 2010

L'habit ne fait pas le moine

mais c'est à son habit qu'on le reconnait !


Proverbe africain entendu à "La soupe est pleine" ce matin...

La SNCF innove

C'est tout au moins son ambition pour 2020. L'idée lui est en effet venue d'implanter des pharmacies ...dans ses gares. Curieusement pour nous autres, il n'y a que 7 pharmacies implantées dans l'enceinte d'une gare sur l'ensemble du territoire français. 
Mais leurs idées ne s'arrêtent pas là. Le concept prévoit aussi l'implantation de cabinets médicaux, kinésithérapeutes, dentistes et soins infirmiers. 
Iront-ils jusqu'à prévoir une indexation de leurs loyers...sur les jours de grève ?

samedi 17 avril 2010

Médecins en voie d'extinction


Mais de quels médecins parlons-nous ? Des médecins qui choisissent l'exercice de la profession libérale de médecine en cabinet privé en France. Les chiffres qui permettent d'affirmer ce désintérêt pour la pratique libérale ne viennent pas de n'importe où. Ils sont produits par le Conseil national de l'ordre de médecins. Alors qu'en 1980, plus d'un médecin sur deux s'annonçait comme un praticien privé, le pourcentage n'est plus que de un sur dix en 2009 ! Un jeune médecin sur dix choisit la médecine libérale en France à ce jour ! Les jeunes médecins se tournent vers l'hôpital, l'administration, l'industrie, les maisons de retraite ou... la profession de "remplaçant". Il s'en suit une diminution du nombre de médecins actifs de plusieurs pour cents par année dans certains départements. "Aujourd'hui il faut du courage pour s'installer" explique le président du Conseil de l'ordre.

Qu'en est-il chez nous ? La récente initiative déposée par les médecins tend à démontrer que la relève des praticiens (au moins ceux de médecine générale) semble tout aussi difficile. Et en Suisse nous ne pouvons pas bénéficier du déficit abyssal de la sécurité sociale française qui autorise l'emploi et le recrutement de médecins fonctionnaires. Selon une étude de l'Uni de Bâle, d'içi 2016 (pour mémoire nous sommes en 2010) la moitié des médecins de famille actuellement en exercice auront pris leur retraite. En 2021, cette proportion passera à 75%.

Parmi les pistes évoquées par le président de ce Conseil de de l'ordre hexagonal figurait l'inévitable revalorisation des revenus de ses confrères. On peut dire qu'il a été entendu en haut lieu. Ils viennent de gagner... un euro de plus pour une consultation qui passe à 23 euros. Mais à la différence de leurs confrères suisses, cette valeur est fix fertig... Pas de tarmed à l'horizon des cabinets français avec ses milliers de positions tarifaires que les toubibs les plus astucieux apprennent rapidement, séminaires de formation à l'appui, à maîtriser du bout de leurs claviers.

Mais il n'empêche que les revendications des médecins de famille helvétiques sont bien proches de celles de leurs confrères français. Si vous voulez attirer des jeunes vers cette profession, on nous explique qu'il faut içi aussi ... augmenter leurs revenus. L'état ou les communes n'ont qu'à mettre la main à la poche pour leur offrir des conditions de travail agréables et surtout avantageuses.

Si jamais vous trouvez une manière d'attirer de jeunes étudiants vers la pharmacie d'officine, n'hésitez pas à le signaler dans ce blog mais il vaut mieux chercher autre chose que l'attrait financier pour ce qui nous concerne. Selon DJ and Co, nous ne sommes pas crédibles lorsque nous revendiquons une amélioration de notre rétribution. Pourtant il n'y a pas un nouveau service que pharmaSuisse propose d'introduire en pharmacie qui n'impose l'intervention d'un pharmacien diplômé. Dans la mesure où nous avons rarement le temps de lire le journal dans nos officines à l'heure actuelle, ces nouveaux services supposent la présence de pharmaciens supplémentaires dans nos officines et il faudra non seulement les trouver mais aussi les rémunérer . A défaut notre survie ne viendra pas de l'introduction de ces nouveaux services, mais de notre refus de les introduire pour garantir la continuité de nos services actuels à un même niveau qualitatif.

Pendant ce temps avec un revenu moyen de 197'000 francs pour un généraliste suisse (Source : FMH 2005), ce dernier serait pour sa part crédible lorsqu'il revendique une augmentation de ses revenus ! Alors cherchons l'erreur ensemble, car il doit bien y avoir une !

vendredi 16 avril 2010

Managed Care à la sauce helvétique



Avez-vous lu le dernier numéro du PharmaJournal. Non .. pas encore ! Alors faites un petit effort ou un effort tout court pour l'ouvrir à la page 25.

Je crois que c'est la première fois que, dans ce journal officiel de notre profession, quelqu'un reconnaît que la pharmacie est purement et simplement absente des débats politiques, au sens le plus large du terme. Plus grave encore est le constat qui veut que cette absence dramatique concerne les débats qui tendent actuellement à esquisser l'organisation du système de santé helvétique de demain.

Ces esquisses que l'on voit en effet évoquées depuis des mois dans la presse placent le "managed care" ou en français " les réseaux de soins intégrés" au centre de notre système de santé de demain, pas même d'après-demain. Médecins, hôpitaux, soins à domicile, offices fédéraux de tous poils, assureurs, élus politiques, tous se retrouvent régulièrement et publient l'avancée certes modeste de leurs travaux. Mais jamais au grand jamais, le mot de "pharmacie" ou de"pharmacien" n'y a été simplement une fois évoqué.

Je ne prétends pas éplucher l'ensemble de la presse quotidienne mais il m'arrive rarement de laisser passer un article évoquant la santé publique. Le fait qu'un collègue suisse alémanique comme Theo Voegtli, qui est tout de même un apparatchik de notre société faîtière, soit arrivé à la même conclusion me laisse à penser que mon observation est tristement représentative de la réalité.

La longue liste de services que nos officines seraient à même d'assumer égrainés par notre confrère dans son article n'y change rien. Nous ne sommes en aucune manière intégrés dans les plans que sont en train de tirer les représentants de la société civile pour construire le système de santé de demain. Et ceci n'est pas seulement triste pour nous même et nos successeurs, c'est surtout triste pour la profession et c'est un constat d'échec alarmant pour nos dirigeants actuels qui n'ont pourtant pas ménagé leurs efforts pour développer moultes stratégies pour nous conduire finalement à la situation actuelle. Voilà ce que l'on récolte en s'écrasant, réforme après réforme, en ne prônant que profil bas et politiquement correct.

J'écris ceci sans aucun esprit de vindicte personnalisée mais il n'en reste pas moins que l'échec est bien là et à travers l'échec de ces stratégies, c'est l'échec de notre profession que nos confrères (et quelque part nous-même également) auront inscrit dans l'histoire de la pharmacie suisse, une histoire qui n'est pas encore totalement écrite mais qui me semble hélas déjà bien programmée.

jeudi 15 avril 2010

Définitions


Si la pilule du lendemain est considérée par les pères de l'église comme un avortement, comment ces pères peuvent-ils considérer respectivement

la masturbation....un homicide prémédité
le coït interrompu... un abandon parental
le préservatif... un meurtre par asphyxie

dimanche 11 avril 2010

Manuel scolaire

Voiçi quelques jours, Dorane nous a envoyé un extrait de manuel scolaire pilpatant.... J'avais essayé à plusieurs reprises de placer des pdf directement sur notre blog mais sans succès. Cette fois cela marche... Vous devriez donc avoir accès à ce document en cliquant sur le titre de ce message. Pour revenir dans le blog après avoir lu (ou relu..) ce document édifiant qui se sera ouvert dans Google Docs, vous ne refermez pas le document mais vous faîtes un simple retour à la page précédente au moyen de la flèche ad hoc qui doit se trouver quelque part dans la barre de votre navigateur.

C’était HIER… !
Bizzz
Dorane

Hiérarchie No 3 / Respect


Suite et fin de cette saga en trois épisodes...

Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu'ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile. Ils la frottent et un génie s'en échappe.-"D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun".

L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant :-" A moi, à moi! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances  perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher de profiter de la vie"Et pouf, l'employée de bureau disparaît.

Le représentant s'avance à son tour. "A moi, à moi ! Je veux siroter une pina colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves !"Et pouf, le représentant disparaît.

"C'est à toi"dit alors le génie en regardant le directeur du personnel. "Pour ma part, je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la pause déjeuner..."
 
Morale n°3 : En règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier… et méfiez vous du DRH.

samedi 10 avril 2010

Hiérarchie No 2 / Procédures


Comme promis, voiçi la suite de cette saga en trois épisodes consacrée à quelques règles qu'il est recommandé de respecter au sein de toute entreprise...

Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent. Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.
Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.Elle le regarde et lui dit :-" Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129?"
Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses.Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d'un changement de vitesse pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui lui demande :-" Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?"Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse.Les voilà arrivés au couvent.
La nonne descend de la voiture sans dire un mot.Le prêtre pris de remords pour son geste déplacé se précipite sur la Bible, à la recherche du Psaume 129.-Psaume 129:
" Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire" 

Morale n°2 : Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs ... 

vendredi 9 avril 2010

Hiérachie No 1 / Communication


Rendons d'emblée à Jean-Claude, un mien beau-frère, ce qui lui appartient. Le conte en trois épisodes que je m'en vais vous proposer fait partie de ses mails que j'ai le plaisir de découvrir régulièrement. Je ne résiste pas à vous faire profiter de temps à autre d'une sélection dont, je l'espère, vous apprécierez cette nouvelle série...

Un homme entre dans la douche au moment précis ou sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d'entrée : C'est Laurent, le voisin de palier.
Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il lui lance :-"Je te donne 800 EUR immédiatement si tu laisses tomber la serviette qui te couvre".
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette.Il l'admire à loisir, puis lui tend 800EUR.
Un peu éberluée, mais contente de la petite fortune qu'elle vient de se faire en un clin d'oeil, elle remonte dans la salle de bain.
Son mari, encore sous la douche, lui demande-"C'était qui ?"-"C'était Laurent"-"Super, il t'a rendu les 800EUR qu'il me devait ?" 

Morale n°1 : Si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.

ACINO

lu dans le Nouvelliste du jour en page 4: "Le titre (Acino donc) était une nouvelle fois sous pression en raison des problèmes de fabrication de l'anticoagulant Clopidogrel.Sa fabrication en Inde sera stoppée. Par ailleurs, tous les composés distribués notamment par Novartis et Ratiopharm seront retirés de la chaîne de vente et ce jusque dans les pharmacies. La décision de la Commission européenne vaut pour tous les pays."
Pas de panique d'ici que Swissmedic prenne la même décision on a le temps de liquider les stocks.....

jeudi 8 avril 2010

92 pour cent


C'est le taux d'opinions favorables que recueille en avril 2010 Didier Burkhalter. Record absolu pour un conseiller fédéral qui ne voit rien, n'entend rien, ne dit rien...

Tu vois Pascal... tous comptes faits, pour vivre heureux, il vaut mieux vivre caché !

mercredi 7 avril 2010

A logique militaire, réponse militaire


Une  femme a interviewé le Major Général  australien Peter Cosgrove à  la radio au sujet des scouts  qui allaient visiter prochainement le QG militaire aux frais de  l'armée (un genre de camp d'été...).

La journaliste :
Général Cosgrove, qu'allez vous enseigner aux  scouts sur votre base ?
Général  Cosgrove :
Le tir à  l'arc, le tir à la carabine, le canoë et  l'escalade.
La journaliste :
Le tir, ne  trouvez-vous pas ça irresponsable  ?
Général  Cosgrove :
Je ne vois  pas pourquoi ce le serait, ils seront encadrés  de façon appropriée.
La journaliste :
Admettez  que le tir est une activité très dangereuse à  enseigner aux enfants  !
Général  Cosgrove :
Je ne vois  pas pourquoi. Nous leur enseignerons la  discipline nécessaire à l'usage des armes à feu avant  qu'ils n'en touchent  une.
La journaliste :
Mais vous  les équipez pour en faire des tueurs violents  !
Général  Cosgrove :
Madame,  vous êtes équipée pour faire de la prostitution,  en faites vous pour autant ?

Il  y eut un silence de 46 secondes sur les ondes et au retour, l'interview était close.

Pour qui travaille Sigvaris?

Avez-vous noté la dernière gamme de Sigvaris pour homme?
Bonjour la fantaisie!!! La question que je pose au client c'est: "vous êtes banquier ou assureur?"
Votre maman (si vous avez eu de la chance) ou votre épouse ( si vous en avez eu un peu moins) vous a appris qu'il faut assortir la couleur des chaussettes à votre pantalon.
Les banquiers suisses doivent souffrir de varices terribles, eux qui sont assis toute la journée, quand on voit le choix des couleurs on ne peut porter que des pantalons noirs ou bleus (couleur chair c'est pour mettre dessous) couleurs UBS ou Crédit Suisse mais si on ne travaille pas chez eu ben.... pas de varices....!!!
Si on regarde la gamme Sigvaris en France on tombe; tellement il y a du choix et sans parler de la gamme féminine; en France porter des collants de soutien n'est pas un handicap bien au contraire.
Et les blanches me direz-vous? Ben...c'est pour les assureurs vous en avez déjà connu de ceux qui portent autre chose que des chaussettes blanches? c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait

lundi 5 avril 2010

Le beurre et l'argent du beurre


Notre pays a été et est toujours dans de nombreux domaines un ilôt de cherté, un ilôt de cherté qui se traduisait tout de même au passage par un plein emploi que chacun nous enviait et des niveaux de salaires exceptionnellement élevés que les entreprises locales étaient amenées à payer à leurs salariés.

Nos politiciens se sont alors attachés avec quelques succès (pour l’instant essentiellement acquis sur les médicaments…) à attaquer ces prix élevés et les ministres se succèdent depuis avec cet unique et même leitmotiv à la bouche : effacer nos différences de prix avec les pays qui nous entourent. Même la sacro sainte Migros en arrive à se plaindre de la fierté avec laquelle certains de nos ministres se vantent aujourd’hui d’avoir réussi à faire entrer dans notre pays certains magasins à bas prix dans le domaine alimentaire.

Il n’y a sans doute pas de raison de se plaindre de tous ces efforts visant à réduire certaines aberrations tarifaires dont la Suisse est « victime » depuis la trentaine d’années durant lesquelles notre monnaie n’a cessé de s’apprécier au regard de celles des pays qui nous entourent. On oublie cependant de dire qu’en acceptant cette traque aux prix, nous devrons aussi accepter de vivre dans un pays qui n’aura plus les moyens de maintenir le niveau de « service » qu’il s’est offert et auquel il s’est habitué pendant toutes ces années.

En contraignant d’une manière ou d’une autre les entreprises à réduire le prix de vente de leurs marchandises ou services, on contraint en effet ces dernières à réduire leurs coûts; or le premier et sans doute l’un des rares postes sur lequel elles peuvent agir ou en l’occurrence réagir est celui des emplois qu’elles offraient (il est pour l’instant encore difficile de réduire les salaires nominaux… mais cela viendra aussi). Dans notre domaine de la pharmacie, nous vivons déjà les conséquences de ces suppressions de poste de travail avec des retards, des ruptures de stock et des erreurs de livraison qui s’accumulent; suivront ensuite la réduction des investissements et frais de fonctionnement qui profitaient essentiellement à des entreprises locales, la réduction des soutiens financiers aux sociétés sportives ou autres manifestations culturelles en tous genres que certains trouveront anecdotiques mais qui ne seront pas, socialement parlant, sans conséquence, et au final une réduction de bénéfices imposables qui revenaient à des grands argentiers qui se sentent tout soudain à leur tour dépossédés d’une manne bien confortable.

Et ces conséquences sont très rapides. Le nombre record de faillites enregistrées depuis quelque mois et l’augmentation du chômage ne sont pas seulement le fait de la crise économique mondiale. Elles sont aussi le fait de cette politique d’ouverture à sens unique de nos frontières qui profite surtout à quelques entreprises multinationales exportatrices, des entreprises certes importantes et indispensables à notre économie, et à de grandes chaines de distribution qui peuvent améliorer leurs marges grâce à des importations directes tout en affichant de temps en temps pour le public quelques prix d’appel alléchants.

De nombreux économistes doutent d’ailleurs plus ou moins ouvertement de l’impact de cette politique dite du « cassis de Dijon » sur nos prix. Ceci ne signifie pas qu’il ne fallait pas aller dans ce sens pour rectifier des abus manifestes. Mais de là à faire de cette recherche permanente du prix européen le plus bas une véritable quête du Graal, il y a un pas que nos autorités devraient éviter de franchir. Avant de le faire, ils seraient tout au moins bien inspirés d’expliquer à nos concitoyens que nos niveaux des prix élevés ne permettaient pas seulement à quelques importateurs de dégager des bénéfices extraordinaires. Ils permettaient aussi de maintenir dans notre pays un réseau de distribution et de services après-vente de très haut niveau qui participait aussi à la réputation du pays. Avec nos nouveaux prix euro-compatibles, il va aussi falloir nous habituer à vivre sans ces services ou, au mieux, avec des services délocalisés à l’étranger qui n’atteindront jamais le niveau auquel nous nous étions habitués. Il est décidément bien difficile de bénéficier à la fois du beurre et de l’argent du beurre.

vendredi 2 avril 2010

Confrérie des médecins amis du bon vin

Je vous avais déjà touché un mot de cette confrérie appelée aussi Confrérie Rabelais.
Malgré son nom elle est ouverte aussi aux pharmaciens. Les membres sont en majorité roamnds et tessinois. Nous nous retrouvons 1 fois par année en septembre pour un week-hend.
Cette année c'est le Tessin qui nous invite.
Programme: Samedi 11 septembre:
-13h30 début du chapitre à Golino avec verre de l'amitié
-Visite du Teatro Dimitri à Verscio avec spectacle pour la confrérie
-Dégustation des vins de la Cantina Chiodi
-Déplacement à l'hôtel l'Esplanade à Locarno Minusio
-Assemblée du chapitre
-Repas de gala

Dimanche 12 septembre:
-9h00:visite des Cantine il Cavaliere à Contone
-Déplacement dans un Agritourismo
-Dégustation de la Cantina Giubiasco
13:00:Repas et fin du chapitre
Budjet environ 330.-/personne + chambre d'hôtel (350 à 450.- c'est un ****)
Inscription à confrérie environ 200.- la 1ère année pour payer le sautoir puis 80.-/année de coti
Les conjoints sont les bienvenus
Si vous êtes intéressés faites-le moi savoir je proposerai votre candidature.


Tous les 3 ans un voyage de 4 jours est prévu dans un vignoble Européen.

jeudi 1 avril 2010

Vitre...aïe !!!


Il y a des modifications à envisager...non ?

Adrien(pas l'empereur...)

Bonjour à tous,

Après plusieursa tentatives j'ai réussi à atteindre Adrien. Il a été hospitalisé et le CHUV a enfin trouvé l'origine de ses maux : "maladie de Horton", ainsi que des problèmes de thyroide il a perdu la vision d'un oeil dans la bataille mais avait bon moral.
Il m'a demandé de vous remercier de lui avoir écrit un mot lors de notre rencontre et reste dans la course pour une éventuelle future rencontre.
Merci à PAV d'avoir fait preuve d'une GRANDE patience pour faire en sorte que je blogge ENFIN.
Parmi les autres filles Michèle m'a dit n'y rien comprendre alors qui veut tenter sa chance pour une explication pas à pas????
Bonnes fêtes de Pâques