16 ans plus tard !

vendredi 9 avril 2010

ACINO

lu dans le Nouvelliste du jour en page 4: "Le titre (Acino donc) était une nouvelle fois sous pression en raison des problèmes de fabrication de l'anticoagulant Clopidogrel.Sa fabrication en Inde sera stoppée. Par ailleurs, tous les composés distribués notamment par Novartis et Ratiopharm seront retirés de la chaîne de vente et ce jusque dans les pharmacies. La décision de la Commission européenne vaut pour tous les pays."
Pas de panique d'ici que Swissmedic prenne la même décision on a le temps de liquider les stocks.....

1 commentaire:

  1. Je suis pour le moins perplexe face à cette "affaire". D'un coté on a une armée de génériqueurs qui ont dévouvert une faille dans la protection juridique du brevet du Clopidogrel et qui font tout pour l'exploiter au plus vite au travers de sels de la molécule en question. D'un autre coté on a l'un des rares acteurs majeurs européens de la pharmacie industrielle qui essaie de protéger ses avantages aussi longtemps que faire se peut. Sur un troisiéme plan, on a un ou deux concurrents américains qui cherchent à s'implanter sur le marché de l'indication majeure du plavix. Et au final on a ce "petit"scandale qui arrange beaucoup de monde. Pour avoir oeuvré quelques années dans ce milieu, je sais trop la réalité qui se cache derrière les exigences des autorités de contrôle du médicament. Ces dernières ont voiçi quelques années commencé à exiger des drug master file pour chaque fabricant de substance active, puis pour chaque fabricant d'excipient... Or pour de multiples raisons, ces drug masterfile posent d'énormes problèmes ...notamment (mais pas seulement) aux fabricants de génériques. D'une part le fabricant d'origine se retrouve pieds et mains liés à la première usine à qui il a confié la fabrication de son principe actif. Quant au génériqueur, il doit en plus trouver un chimiste prêt à concevoir et faire avaliser par les autorités (au niveau mondial...) le dossier de synthèse du sel du principe actif qu'il a décidé de faire fabriquer. Déjà que les dossiers de bioéquivalence n'étaient pas toujours simples à mettre au point, j'aime autant ne pas évoquer le problème de ce genre de drug master file. Pour protéger le fabricant du produit original, il n'y a pas franchement mieux à faire. Alors pour en revenir au produit de Sanofi-Aventis, le fax que nous avons reçu de chez eux pour nous annoncer cette "affaire" ne m'a guère surpris !

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