Il était une fois une facture que nous avions adressée à la CNA pour le compte d'un patient relevant depuis plusieurs années d'un grave accident avec moultes séquelles à la clef. Parmi ses traitements, figurait depuis ce jour fatidique, une dose quotidienne de Rivotril. La semaine passée, notre facture nous revient accompagnée d'un refus formel de prise en charge du dit Rivotril. Coup de fil immédiat au fonctionnaire de service directement responsable de cette décision et, et, et...
ce fonctionnaire zélé nous confirme d'emblée SA décision, s'étonnant même que nous ayons seulement essayé de LUI facturer ce médicament (remboursé par les soins de SES collègues depuis 3 ans). Figurez-vous que ce fonctionnaire n'était pas seulement zélé, il était aussi branché... et à notre question naïve par laquelle nous cherchions à comprendre la justification de sa décision, il nous répondit doctement : Je suis allé voir sur Google et j'ai appris que le Rivotril était une sorte de somnifère neuroleptique. Cela n'a rien à voir avec l'accident de ce patient et la CNA n'a donc rien à voir là dedans !
Lorsque, toujours aussi naïvement. nous avons tenté de lui expliquer qu'avant de prendre une telle décision, il aurait été bien inspiré de consulter au moins le médecin référent de ce patient, le ciel lui est quasiment tombé sur la tête.
Que voulez-vous : si maintenant on ne peut même plus faire confiance à Google...
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